Jazz à Carthage - épisode XV

Quinze printemps… L’âge où la vie n'est que beauté, jouvence et découverte ! Ainsi sera Jazz à Carthage en 2020. Pour son quinzième épisode, le festival est là, comme un “Meilleur Avril “qui chaque année enchante, offre à découvrir et à aimer le meilleur de la musique. Jazz à Carthage 2020 décolle librement au gré d’une programmation éclectique et brillante. Sans perdre le cap de son ADN originel, le jazz, le festival est un lieu ouvert aux artistes, qui même s’ils diffèrent par le genre, s'unissent dans la sincérité du jeu, la passion et le talent. Jazz à Carthage, son IN, son OFF, ses afters et ses concerts de rue vibreront au son du jazz, de la Musique classique des fusions ethno et world music, de la pop, de l'électro-jazz, de la soul et du blues… Plus qu’un voyage autour du monde et des rythmes, c’est tout un univers qui naît à chaque performance.

Moment rare, de virtuosité et d’engagement avec le concert de Yo-Yo Ma, le plus grand violoncelliste américain, chinois d'origine, sera sur la scène de Jazz à Carthage pour un récital exceptionnel. Artiste engagé, Ambassadeur de la paix des Nations Unies et interprète hors pair, il est à la croisée des musiques, des origines, et des cultures. Yo-Yo Ma délivre un message, celui même de « Jazz à Carthage » : construire par la musique des ponts et non des murs et « faire monde » ensemble.

Autre architecte de la paix, le talentueux Ibrahim Maalouf est à la croisée du jazz et de toutes les musiques du monde. Avec sa trompette à quart de ton, il métisse les modes et les sons en créant un univers où tout prend sens en musique !

De cet orient éternel et mystique “Karen Asatrian and The Armenian Spirit" viennent offrir le meilleur de l'âme arménienne, sa musique et ses chants dans une allure d’avant-garde, jazz folk. Le groupe ouvrira Jazz à Carthage, sur la scène d’Ennejma Ezzahra” et en donnera le ton : une fête sans frontières d’espace ni de temps.

L’Afro–Jazz du groupe belge Gansan rencontre l’érudition du jeune Tunisien Mohamed Ben Slama. Le Jazz Afro se mêlera au gré des rythmes profonds et mystiques et des musiques folkloriques des marabouts nord-africains pour ce projet « Haoussa ». Un moment de fraternité musicale à vivre et partager.

Hassen Doss, le ténor Tunisien à la voix d’or, livrera sur scène en exclusivité son nouveau spectacle « Just Me ». Artiste polymorphe, il a en lui et dans son œuvre une âme jazz libre improvisée et décalée, mais en totale harmonie.

De la fraîcheur, de l'humour et de la belle musique sont les bagages du groupe Cairote “Sharmoofers”, un phénomène à découvrir absolument. Leur promesse, toujours tenue depuis la naissance du groupe, est de diffuser le bonheur par la musique, et ils y arrivent !

Pour ce 15eme épisode de Jazz à Carthage, le « peuple des mélomanes » se réjouira de découvrir la « République Kadebostany », son président le DJ « Guillaume de Kadebostany» et son univers Pop électro aux 1000 nuances.

Ouverture, métissage et émerveillement, font l'essence de Jazz à Carthage, “Max the Sax” signe avec son groove implacable et son saxophone énergique un de ses grands moments, emportant sur une vague d’irrésistibles rythmique autant les puristes que les adeptes d’un jazz plus bariolé !

Du jazz, du soleil et toute la profondeur du « Son Cubano » sont au rendez-vous, lors de cet épisode XV, avec Roberto Fonseca. Salué partout comme la nouvelle star du jazz cubain, ce pianiste compositeur modernise a su garder l’âme de cette musique riche et métissée héritée de ses mentors et compagnons de scène : Ibrahim Ferrer, Omara Portuondo, de Gilles Peterson.

Le Blues, verbe originel où le jazz prend naissance et envol, sera représenté par deux maîtres absolus chacun dans son style. Popa Chubby, en direct du Bronx enflammera la scène avec sa Stratocaster de 66 et son blues rock écorché et galvanisant. Au bonheur des plus puristes, Big Daddy Wilson, son blues à l’âme et la chaleur de sa voix, offrira avec son Band un vrai moment de communion musicale avec le public de Jazz à Carthage.

Le Jazz, musique de toutes les libertés et chant d'émancipation, se conjugue aussi au féminin et met les femmes au cœur, avec pour cette année, une programmation qui les met particulièrement à l’honneur.

En direct de New York, Catherine Russell, nous ramènera vers l’âge d’or du jazz and blues, classique, revivifié par sa voix unique. Sa jeune compatriote Madison McFerrin, issue d’une dynastie de jazzmen, est l’une des plus belles surprises musicales de ces dernières années. Sa voix envoûtante et son “Soulappella” ne nous laissent que peu de choix : on adhère ou on adore ! La voix charmeuse de Tanita Tikaram et son iconique “Twist in My Sobriety “ viennent aussi signer un moment fort made in U.K., et nous replongent dans la nostalgie bigarrée des eighties. 

C’est une histoire d’amitié, de liens tissés, d’un magnétisme réciproque qui unit Akua Naru à Jazz à Carthage. Elle y revient, avec un son plus chaud, plus mûr et des textes tout aussi touchants et engagés. La diva du Hip Hop sera sur la scène de la salle Versailles au Pavillon, au rendez-vous avec un public déjà converti à son message :  paix, amour et unité.

Le jazz se conjuguera également au féminin outre-manche avec la Londonienne Ala.Ni, qui est l‘une des plus belles pépites de cette édition. Une voix mystérieuse, sensuelle et élégante et un répertoire intemporel à découvrir et redécouvrir, ainsi qu’avec la chanteuse irlandaise Kaz Hawkins, superbe phénix à la voix d’or, bouleversante de sincérité, et qui sera également l’un des rendez-vous incontournables.

Enfin, ce printemps du Jazz au féminin est également arabe. Trois Femmes, trois artistes accomplies, et trois univers différents pour enchanter le public de Jazz à Carthage : Soukaina Fahsi, une jeune voix marocaine, pleine de promesses, la talentueuse Nouran Abu Taleb, figure montante de la nouvelle scène musicale arabe et Macadi Nahhas, la chanteuse jordanienne, voix confirmée des fusions heureuses entre classique arabe, jazz oriental et latino.

La saison du Jazz sera ainsi la saison des femmes, des hommes, et surtout de la beauté universelle du langage qui fait notre humanité : le langage de l’art !

Frémissez, vivez votre Jazz et Bon Festival.

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